Paris,
30 décembre
Les commentateurs qui s’étonnent
que le terroriste au camion de Berlin ait pu franchir trois frontières sans être
appréhendé sont aussi ridicules que les hommes politiques qui en font un thème
ressassé d’attaque contre le plus bel acquis de l’UE, l’espace sans frontières.
Ce ne sont pas des contrôles individuels matériellement impossibles compte tenu
des nombres en cause qui peuvent contrer les terroristes mais l’action préventive
par le fichage des personnes radicalisées, l’échange de fichiers à défaut d’un
fichier européen et la collaboration des polices nationales à laquelle
contribue l’agence Europol. Dans l’affaire de Berlin, c’est le retard à
exploiter les indices laissés volontairement ou non par le criminel qui est la
faille contestable. En laissant mettre en cause la libre circulation, en
dirigeant les critiques contre l’UE plutôt que contre les Etats, nous nous
rendons complices de nos pires ennemis.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire