Platier, 27 octobre.
La multiplication des atteintes
aux libertés fondamentales par le gouvernement hongrois de Victor Orban vient de
donner lieu à diverses sanctions imposées par les Etats-Unis. Ainsi le renouvellement
des institutions de l’UE après une séquence démocratique marquant un progrès sensible
sur les errements antérieurs se termine par une humiliation. En s’abstenant de toute
réaction publique à l’encontre d’Orban, les Européens ont permis à l’Amérique de
s’instituer gardienne de la démocratie en Europe. Une fois de plus le dogme de la
souveraineté nationale freine la construction et la préservation d’un bien public
collectif infiniment précieux, un espace de sécurité juridique supranational.