La sagesse serait sans doute de développer autant que possible
les liens propres aux membres de la zone euro en demeurant dans le cadre
institutionnel des vingt-sept mais en exigeant une abstention des pays hors zone
euro dans les décisions relatives à l’union économique et monétaire.
L’abstention ne leur interdirait pas de participer aux délibérations et de
préparer ainsi leur éventuelle adhésion. On peut espérer que ces pays préfèreraient
cette solution comme un pis-aller leur permettant d’éviter la création d’une nouvelle
UE dont ils se seraient exclus, option qui redeviendrait d’actualité si devait
persister la posture hostile aux valeurs européennes de certains de ces pays.
En
arrière-plan de ce problème institutionnel demeure la nécessité d’un accord aux
termes duquel l’Allemagne et les pays du Nord accepteraient une solidarité
élargie en échange d’une réelle responsabilité des pays du Sud.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire