Paris, 17 avril
Sur onze candidats, un seul a approuvé
le traité constitutionnel européen en 2005 et soutient aujourd’hui les
institutions européennes. D’improbables petits candidats tiennent un discours incroyablement
simpliste et unilatéral qui donne à la campagne une tonalité chauvine qui ne
correspond pas à la réalité des diverses opinions. Si l’on en croit les sondages,
nous pourrions avoir à choisir, le 7 mai, entre deux candidats favorables à une
sortie de l’euro et de l’UE. Jusqu’à présent, ni les autres candidats, ni les
observateurs n’ont fait l’effort de décrire les conséquences économiques,
financières, sociales et géopolitiques d’une rupture avec un cadre certes
contraignant mais qui nous a évité les dérapages auxquels nous avait si souvent
conduits notre penchant national aux aventures et aux illusions.
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