Paris,
5 novembre.
Bruxelles,
nous dit-on, a cédé aux lobbyistes du diesel. Que s’est-il passé en réalité ?
Dans le comité technique composé d’experts désignés par les Etats qui assiste
la Commission les représentants de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont
fait pression pour obtenir un allègement des contraintes imposées aux
constructeurs automobiles. C’est pour échapper à ces contraintes que Volkswagen
s’est rendu coupable des tricheries que l’on sait. Il semble en effet que les
exigences contenues dans le projet initial de la Commission étaient
difficilement atteignables. Qu’elle soit accusée de céder aux pressions des
lobbies ou de se montrer trop rigoureuse, la Commission est toujours le mouton
noir alors que son rôle est de défendre l’intérêt commun face aux Etats. Cette
affaire montre l’importance prise par les normes dans les négociations
internationales, celle notamment du traité de partenariat transatlantique qui
commence à soulever des passions largement irrationnelles.
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