19 décembre 2010
Hubert Védrine et la fédération d’Etats-nations
Platier, 10 septembre. Dans un entretien donné au journal La Croix, l’ancien ministre des Affaires étrangères se rallie au concept delorien de la fédération d’Etats-nations avant de déclarer de manière catégorique : « Je ne suis pas fédéraliste » Je me propose de lui demander une explication au sujet de cette contradiction sémantique. En attendant, l’actualité se charge de nous montrer ce que les Européens perdent, en terme d’influence mondiale à se présenter en ordre dispersé, à déterminer leur position à l’unanimité, à ne pas disposer, sauf en matière commerciale, d’un porte-parole commun. Ainsi l’accord très bienvenu obtenu à Bruxelles sur la régulation financière ne garantit en rien que l’Europe sera capable de défendre une position commune sur cette question capitale dans les enceintes mondiales. On risque de voir se répéter le spectacle de Copenhague à propos du climat. Autre exemple désolant de la faiblesse collective des Européens : leur absence de la conférence entre Israël et les Palestiniens, dont le succès bien incertain repose entièrement sur l’autorité du seul président des Etats-Unis.
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