Paris, 4 mars 2010
Les fermetures d’usines se multiplient, par suite de l’évolution de la demande (raffinerie de Dunkerque produisant du carburant de moins en moins demandé) ou par manque de compétitivité. S’opposer par des aides à des transformations inévitables ne fait que reporter la solution à plus tard et la rendre plus douloureuse. C’est dans la création d’activités dans les technologies nouvelles que se trouve le remède au mal qui ronge nos sociétés européennes et la nôtre tout particulièrement. Chacun s’accorde à préconiser un plus grand effort de recherche et d’innovation et une meilleure coordination européenne dans ce domaine. C’est ce que propose la Commission. Mais la résorption du chômage structurel par le développement de nouvelles technologies rencontrera des difficultés insurmontables tant qu’existera un pourcentage aussi élevé de quasi-illettrés inaptes à occuper un emploi qualifié. Notre adaptation à la mondialisation requiert un énorme effort d’amélioration de notre enseignement de base et de nos systèmes de formation des adultes.
04 mars 2010
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