Paris, 3 février.
La décision du président Obama d’en finir avec une politique de main-tendue à la Chine qui ne lui a rien rapporté offre aux Européens l’occasion de mettre la Chine en demeure de réévaluer sa monnaie à défaut de quoi ils appliqueraient des droits compensateurs à l’ensemble des importations en provenance de l’empire du milieu. Le yuan n’étant pas convertible, ce qui est légitime pour un pays émergent, son cours dépend entièrement de la décision des autorités chinoises. En vertu des règles du FMI, le cours d’une monnaie non convertible doit s’établir à un niveau qui permette un développement équilibré des échanges. La méconnaissance de cette règle par la Chine est à l’origine des énormes excédents commerciaux et monétaires engrangés par la Chine au détriment des anciens pays industrialisés et de sa propre population dont la plus grande part est soumise à des conditions de vie et de travail sans rapport avec le niveau de développement du pays. Un geste de fermeté de l’UE aurait par ailleurs l’avantage de montrer à Obama que l’UE existe et qu’il faut compter avec elle ce dont il parait, à juste titre, douter, comme vient de le montrer l’annonce de son absence à la rencontre euro-américaine de Madrid.
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