Sarlat, 27 janvier.
Aux questions financières sur lesquelles j’avais annoncé que je reviendrai s’est ajoutée la querelle sur l’absence de Mme Ashton à Haïti. Il me semble que la présence du commissaire aux affaires humanitaires Karel de Gucht qui, à ma connaissance, s’est rendu sur place suffisait. En revanche, on regrette que l’opposition des Britanniques et des Allemands à la création d’un corps de défense civile un moment proposé par Michel Barnier n’ait pas été plus vigoureusement dénoncée et que la proposition ne soit pas reprise avec une énergie nouvelle.
Parmi les trois questions évoquées dans mon précédent message, celle de la réglementation des banques est devenue la plus urgente. La nouvelle posture d’Obama enlève aux Européens un prétexte à l’inaction – ne pas favoriser la concurrence des banques d’outre-atlantique – et devrait les obliger à harmoniser leurs positions naturellement divergentes. Ce devrait être le rôle d’une Commission responsable de placer les Etats devant leur responsabilité en faisant appel à l’appui du Parlement et à travers lui à l’opinion. Il appartient aussi à la Commission de déterminer les possibilités qu’offre en la matière le recours à la majorité qualifiée et, si nécessaire, aux coopérations renforcées. Tant que subsistera l’illusion de la coopération intergouvernementale comme substitut à la méthode communautaire, l’Europe continuera à donner le spectacle de son impuissance
27 janvier 2010
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