Platier, 22 octobre
L’octroi récent d’un complément d’aide de 280 millions d’euros aux producteurs de lait suscite plusieurs réflexions.
D’abord un regret pour la lenteur de cette décision alors que le prix du lait n’assure plus, depuis des mois l’équilibre des exploitations. Une fois de plus la politique européenne montre son manque de réactivité. On a continué à subventionner les céréaliers quand les prix des céréales leur assuraient des superprofits tout comme on a tardé à venir au secours des éleveurs.
Ensuite la constatation que le libre jeu du marché compensé par des subventions n’est sans doute pas la meilleure formule pour l’agriculture européenne. Une certaine régulation des prix et des quantités produites n’est guère évitable.
Enfin la prise en compte des impacts positifs ou négatifs de l’activité agricole sur l’environnement doit être beaucoup plus largement pratiquée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Au moment où les producteurs de porc font appel, à leur tour, aux aides européennes, le moment est venu de tirer les leçons de la catastrophe que représente la pollution des eaux et du littoral breton.
23 octobre 2009
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