Paris, 4 octobre. Parmi les attitudes les plus contestables de notre nouveau président, figure l’affirmation suivant laquelle l’euro aurait fait monter les prix. Or les arrondissements abusifs qui ont pu se produire dans les semaines qui ont suivi l’introduction de la nouvelle monnaie ne sont rien en regard de la protection que nous a assurée et que nous assure toujours l’euro contre les dévaluations que, sans lui, nos déficits publics gigantesques et persistants nous auraient imposées. Qui dit dévaluation dit hausse des prix de tous les produits importés. Aujourd’hui la hausse de l’euro contrarie nos exportations mais réduit notre facture pétrolière et limite la hausse des prix des carburants. Quant à la coordination des politiques des pays de l’eurozone, nous sommes mal placés pour la réclamer, alors que nous refusons d’appliquer la première des règles communes de bonne gouvernance : celle du retour progressif à l’équilibre budgétaire.
Saluons enfin les félicitations qu’Alain Greenspan, ancien patron de la Federal Reserve Bank adresse dans ses Mémoires aux créateurs de la monnaie européenne à laquelle, comme beaucoup de ses compatriotes, il ne croyait pas. Or il parle aujourd’hui d’un immense succès et d’un extraordinaire accomplissement.
04 octobre 2007
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