12 mars 2011
Succès européen, inquiétudes britanniques
Paris, 12 mars. L’accord conclu hier au Sommet des Dix-sept importe autant par son cadre limité aux membres de la zone euro que par son contenu, encore que celui-ci ne soit pas négligeable. Un premier pas vers une vraie coordination des politiques économiques est franchi faisant la part plus belle à l’assainissement nécessaire des finances publiques qu’au soutien non moins nécessaire à la croissance. On ne peut que se féliciter de la fermeté opposée à l’Irlande dont le nouveau gouvernement refuse tout relèvement de son impôt sur les sociétés et douter que les concessions consenties à la Grèce suffisent à lui éviter un défaut de paiement. La lecture du dernier n° du célèbre hebdomadaire The Economist révèle l’inquiétude des dirigeants anglais face au renforcement d’un eurogroupe d’où les exclut leur refus non seulement de la monnaie unique mais de tout progrès de l’intégration.
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