29 juin 2010
Less leçons du G 20
Platier, 29 juin Des résultats du G20 de Toronto, ou plutôt de son absence de résultats, se dégagent quelques enseignements. Tout d’abord la stérilité de la coopération interétatique en l’absence d’une instance indépendante d’initiative et de proposition. Seul le Secrétariat général des Nations Unies serait en mesure de défendre le bien public mondial. Ainsi le projet visant à substituer le G20 à l’ONU n’a pas d’avenir. Ensuite nul ne sait où situer le curseur entre la lutte contre la spirale des endettements et la relance de l’économie. Le fait que chacun des Européens entend déterminer lui-même la positon du curseur aggrave les difficultés globales de l’Europe et de l’euro. Les discussions sur le futur financement de l’Union vont commencer. Ce devrait être l’occasion d’envisager la substitution d’une fiscalité européenne aux contributions nationales suivant les propositions d’Alain Lamassoure, président de la commission des budgets au Parlement européen. Ce devrait être aussi l’occasion de compléter les plans de rigueur nationaux par un programme commun de relance par l’investissement et l’innovation. Qu’attend la Commission pour faire entendre la voix du long terme et de l’intérêt général ?
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