Platier, 17 mai
Voilà des années (depuis le temps où Bérégovoy était aux Finances) que la France réclame un « gouvernement économique » de la zone euro. A peine la Commission propose-t-elle un examen préalable des projets de budget nationaux que les protestations s’élèvent de toute part. A quoi servirait un gouvernement économique s’il ne pouvait exercer la moindre contrainte sur les Etats dont l’endettement excessif est à l’origine de la crise actuelle ? Le rétablissement de la confiance dans la monnaie unique ne dépend plus seulement du degré de solidarité consenti par l’Allemagne mais de l’acceptation par tous les Etats membres d’un exercice en commun de leur souveraineté dans le domaine de la politique économique, fiscale et budgétaire. Tant que des pas décisifs dans cette direction ne seront pas franchis, l’euro demeurera sous pression.
La question des dépenses militaires grecques est enfin posée à l’occasion du voyage de réconciliation à Athènes du premier ministre turc. Le doute ne subsiste pas moins sur la capacité de la Grèce d’honorer sa signature sans une profonde réforme de ses structures et de ses mœurs.
17 mai 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire