Paris, 3 décembre. On mesure aujourd’hui les conséquences de la décision prise jadis, avec l’accord de la France, de limiter le budget européen à 1% du produit communautaire. Sans les instruments étatiques que seraient un Trésor public européen et un vrai budget, couvrant l’essentiel des dépenses de recherche et d’innovation civile et militaire, ce qui serait source d’économies par élimination des doublons, il est illusoire d’attendre un plan européen de relance à la mesure de la gravité de la crise. A cette difficulté structurelle s’ajoute l’attitude décevante d’Angela Merkel, de plus en plus critiquée dans son pays. Là encore, les torts sont partagés. Nous serions mieux placés pour plaider en faveur d’une relance keynésienne si nous avions mis nos finances en ordre quand la croissance était là. La partie ne sera pas facile pour la présidence française au prochain Conseil européen, d’autant que les nouveaux Etats membres ne veulent pas compromettre leurs chances d’intégrer l’euro en mettant leur budget en déficit.
Pendant ce temps les Chinois dévaluent leur yuan déjà sous-évalué ! Oserons-nous réagir et comment ?
03 décembre 2008
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