Paris, 31 décembre. Les dix ans de l’euro auraient mérité une célébration à la mesure des services que nous a rendus la monnaie unique. Chacun sait que les monnaies affaiblies par une gestion laxiste des finances publiques, à commencer par la nôtre, auraient été emportées par la tourmente de l’automne. Il eut été juste de reconnaître la sagesse dont avait fait preuve la Banque centrale en dépit de critiques démagogiques venues de tous côtés. On aurait aussi pu rappeler que loin d’avoir fait monter les prix, l’euro nous a valu dix ans sans inflation. Aux onze fondateurs de 1999 se sont joints Chypre, Malte, la Grèce et la Slovénie le 1er janvier 2002. Les seize seront demain dix-sept avec l’adhésion de la Slovaquie. Malheureusement, l’euro et la politique monétaire sont de peu de secours face à la crise qui va rendre plus difficiles, mais aussi plus désirables, les adhésions ultérieures. A supposer qu’elle souhaite adopter l’euro, ce qui n’est pas le cas pour des raisons politiques, la Grande-Bretagne ne répondrait à aucun des critères. La livre sterling qui avait atteint un cours de 1,7 euro est désormais à parité avec la monnaie européenne.
Que 2009 nous soit favorable!
31 décembre 2008
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