Paris, 1er avril
L’actualité nous offre deux exemples des carences de l’Europe, de son refus d’exister, qui ne suscitent pas même l’attention des médias et demeurent inconnus des citoyens.
On débat, à longueur d’émissions ou de pages de journaux sur l’éventuel boycottage des Jeux olympiques ou de leur cérémonie d’ouverture, sans que soit le plus souvent posée la seule question qui importe : comment assurer une position commune de l’UE, à défaut de quoi les prises de position diverses et contradictoires et les protestations individuelles n’auront aucune portée et aucun effet sinon celui de faire éclater aux yeux du monde l’inexistence de l’Europe.
Même spectacle lamentable sur un tout autre sujet. Les commentaires relatifs à la réforme du FMI ignorent le plus souvent la question fondamentale qui est celle d’une représentation commune de la zone euro que devrait rendre possible la réforme des statuts. Il semble que nul n’envisage de soulever la question. Comment dès lors oser parler de l’influence de l’Europe, de sa prétendue volonté de civiliser la mondialisation ?
01 avril 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire