Paris 13 mars 07
Depuis l'appel de Cochin inspiré par deux nationalistes anti-allemands, Pierre Juillet et Marie-France Garaud, jusqu'à son dernier discours aux Français, Chirac a fait du chemin. Il a compris que, sans l'Europe, la France n'avait pas d'avenir. Mais, européen résigné, Chirac a toujours préféré la défense étroite et à court terme d'intérêts nationaux particuliers à la promotion de l'intérêt général européen, l'agriculture plutôt que la recherche, la parité avec l'Allemagne au Conseil plutôt que le renforcement de la Commission et du Parlement. Aussi quitte-t-il la scène en laissant peu de regrets aussi bien dans la vieille que dans la nouvelle Europe.
Après son refus de l'intervention américaine en Irak, il avait tous les peuples européens avec lui. Plutôt que jouer cette carte, il a noué une liaison diplomatique à l'ancienne entre Paris, Moscou et Berlin qui n'avait pas d'avenir.
Reconnaissons lui toutefois le mérite de cette autocritique à propos du referendum perdu !
13 mars 2007
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