05 juin 2006
L'élargissement, un succès pour l'Europe
5 juin Le magazine anglais The Economist vante les mérites des Slovaques qui, au nom de l’UE, ont supervisé le referendum au Montenegro où leur intervention a été mieux reçue que ne l’aurait sans doute été celle d’un pays plus important. Sans suivre ce journal pour qui les seules politiques européennes utiles sont la libéralisation et l’élargissement, on ne peut que regretter la méfiance avec laquelle les Français envisagent les adhésions passées et à venir. C’est la perspective d’une candidature à l’UE qui maintient la paix dans les Balkans, autant que les forces armées que l’UE y a déployées. C’est l’appartenance à l’UE qui protège la Pologne des dérives extrémistes. Dans le désarroi général, reconnaissons ce à quoi sert cette Europe dont nous ne déplorons pas moins les faiblesses
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1 commentaire:
L'appartenance à l'Europe ne protège ghuère la Pologne des dérives extrêmistes puisque l'extrême droite y est au pouvoir.
Elle n'en protège guère la France déjà, manifestement.
Quant à la méfiance envers l'élargissement elle me semble peu surprenante, voire légitime puisque nos gouvernants l'ont traité comme un simple processus diplomatique, quela Commission a une démarche essentiellement comptable, et que les citoyens n'ot pas été assez informés sur ces pays qu'ils en connaissent guère.
Si l'Europe consiste à unir des peuples et non à coaliser des Etats la manière dont se font les élargissement aujourd'hui est typiquement ce qu'il ne faut pas faire et ils ont provoqués en grande partie les réactions hostiles à l'Union et par ricochet au traité constitutionnel.= qui pourtant s'efforçait d'améliorer les choses.
Il faudrait que nos dirigeants commencent par impliquer fortement nos concitoyens avec de vastes campagnes d'informpation et de découverte sur les nouveaux entrant - avant qu'on les fasse entrer - et une prise en compte de tous les critères, notamment celui du niveau de préparation de l'Union.
Enfin, l'adhésion doit être l'aboutissement d'un processus et non pas une simple étape : ces pays doivent être prêts avant d'entrer.
Aujourd'hui il me semble déraisonnable de poursuivre le processus - comme on s'apprête à le faire avec la Roumanie et la Bulgarie - alors que l'Europe n'a pas résolu la question constitutionnelle.
Sans cela tout nouvel élargissement ne fera que renforcer le clivage entre dirigeants politiques européens et citoyens de l'Union.
Valéry-Xavier Lentz
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