1er juin J’ai eu l’honneur de clore ce soir la conférence organisée par les Jeunes européens à la Maison de l’Europe. Après avoir rendu hommage au dynamisme des JE dont le Mouvement européen devrait s’inspirer, j’ai développé deux idées.
J’ai d’abord souligné le caractère exceptionnel et exemplaire de l’acceptation volontaire des critères européens par les candidats. Le processus européen est lui-même exceptionnel et exemplaire, un empire non impérial, sans précédent historique suivant la formule du président Barroso. Hélas, nous n’avons pas réussi à en convaincre la masse de nos concitoyens. Le grand élargissement, non fêté comme il aurait dû l’être, a été une occasion manquée.
Ma deuxième observation a porté sur le risque que l’inévitable différenciation dans une Union très élargie ne soit ressentie comme une discrimination. Deux tendances s’opposent depuis l’origine de la construction européenne : la tendance intégrationniste avec perspective fédérale, celle de Monnet et Schuman, celle, moins ambitieuse, de la simple coopération entre Etats souverains, qui était celle du général de Gaulle. Le meilleur moyen pour les nouveaux Etats membres d’éviter toute marginalisation est d’opter pour la formule la plus ambitieuse.
L’Europe eurosceptique d’aujourd’hui a besoin de l’enthousiasme des nouveaux adhérents.
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