Paris, 21 avril
Réunion sympathique à Strasbourg des Etats généraux de l’Europe, rendez-vous annuel des militants de la cause européenne. Tommaso Padoa-Schioppa qui présidait a fait observer que l’Europe sortirait transformée de la crise, en recul ou en progrès. La réunion a commencé par la lecture par Paul Collowald, ancien collaborateur de Robert Schuman de la Déclaration du 9 mai 1950, point de départ de la réconciliation franco-allemande et de l’Europe communautaire dont on ccélèbre cette année le soixantième anniversaire. L’intervention très ferme de Barroso a été très applaudie, comme celle de Sylvie Goulard, présidente du Mouvement européen-France. Je suis intervenu dans deux ateliers pour demander une réflexion sur la réforme du mode d’élection du Parlement dont la crédibilité accrue par la qualité de ses travaux est menacée par la montée de l’abstentionnisme. Le thème a été retenu dans les conclusions des ateliers présentées par Gaétane Ricard-Nihoul de Notre Europe et Pauline Gessant du Mouvement européen. J’ai rencontré deux lecteurs de ce blog dont j’avais fait la connaissance dans l’île de Ventotene. Nous devions nous revoir après la séance de clôture qui a duré plus que prévu. J’ai du partir avant et je les prie de m’en excuser.
La gestion discutable parce qu’éclatée de l’espace aérien européen redonne vie au projet d’une gestion unifiée qui serait à la fois plus efficace et moins coûteuse mais qui se heurte à des intérêts corporatistes déguisés sous l’étendard des souverainetés nationales.
21 avril 2010
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