Paris, 19 septembre
Le succès plus large que prévu obtenu par Barroso devant le Parlement : 382 voix sur 718 votants (sur 736 députés) s’explique peut-être par l’excès de certaines critiques. Barroso a souffert du climat d’euroscepticisme généré par l’échec du traité constitutionnel. La passivité qui lui est reprochée pendant la crise financière résulte largement de l’attitude des gouvernements des principaux pays soucieux de garder la main. Une initiative qui aurait échoué faute de soutiens eut été pire. Enfin, il est conforme à la démocratie qu’un Parlement dominé par la Droite désigne un président de Commission de la même tendance. L’affaiblissement de la Commission risque de s’accentuer encore si de nouvelles adhésions conduisent à augmenter encore le nombre de Commissaires venant de pays à faible, voire très faible population. On s’étonne que ce problème soit si rarement évoqué. Il est vrai que la seule solution raisonnable – laisser le président libre de composer son équipe – déplait à tous les gouvernements, hélas nombreux, qui s’accommodent d’une Union paralysée par le glissement vers l’intergouvernemental.
19 septembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire