03 août 2008

OMC : la gouvernance mondiale en recul

Platier, 3 août. Plus que les conséquences économiques, douloureuses surtout pour les petits pays pauvres, dont la capacité de négociation bilatérale est faible, c’est le signal que donne l’échec des négociations de Genève qui est désastreux. Un pas en arrière est fait sur la route de cette gouvernance mondiale dont le monde a plus que jamais besoin. C’est l’Inde qui porte la principale responsabilité de l’échec. Mais l’UE n’a pas joué le rôle moteur qui aurait pu être le sien si elle s’était montrée plus unie. Contribuer à cette union était le devoir du président du Conseil européen, tenu par ses fonctions de modérer la défense des seuls intérêts nationaux.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Robert Toulemon a raison d'insister sur la gravité de cet échec : l'absence d'accord sur le cycle de Doha au sein de l'OMC est préjudiciable à terme au développement économique mondial, y compris pour celui des pays européens, et - pour les autorités françaises et européennes - d'une incapacité à parier positivement sur le dynamisme et la vitalité de nos économies et sur les hommes et les femmes qui en sont les animateurs.