10 mai 2008

Jouyet souhaite faire du 9 mai un jour férié

Paris, 10 mai. Hier sur le parvis de l’hôtel de ville JP Jouyet s’est exprimé après Anne Hidalgo, maire adjointe et organisatrice de la manifestation au nom de la Ville, le commissaire Jacques Barrot, l’ambassadeur de Slovénie, un représentant d’Arianespace, des délégations du Parlement et de la Commission. Il a dit notamment qu’il souhaiterait que le 9 mai devienne un jour férié dans l’ensemble des pays membres de l’UE. Peut-on espérer que la France fasse cette proposition à l’occasion de sa présidence ? De récentes déclarations de Valéry Giscard d’Estaing et avant-hier de Jean-Claude Juncker sur Europe 1 ont relancé cette bataille des symboles si importants pour la promotion de l’identité européenne. J’y ai moi-même modestement contribué par un article publié dans la Croix du 30 avril où j’ai repris l’essentiel de mon message blog du 20 mars : européaniser les commémorations guerrières.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour votre veille sur ce sujet !

Je pense que ce serait l'un des actes les plus forts que M. Sarkozy pourrait faire durant sa présidence du Conseil de l'Union européenne... Pour le coup, il pourrait marquer l'UE de son sceau, beaucoup plus efficacement qu'avec le traité de Lisbonne (qu'il nous vend comme étant le sien).

Anonyme a dit…

PARIS et le désert français ...
Je me permets de partager les applaudissements du premier commentateur et me permets aussi de préciser qu'en Province l'Europe est complètement oubliée et très souvent enterrée : les réalités du terrain ont pris largement le dessus notamment par le vide laissé par Bruxelles. Mes interventions grand public sont terminées. Je n'ai plus que quelques notables en face de moi, style Rotary. Les questions et débats sont plus intenses mais vide de sens.
A bientôt, j'espère : Daniel Moulis

Anonyme a dit…

Le président de la Commission européenne ne doit plus être nommé dans le huis clos du Conseil européen.

Au contraire, le Président de la Commission européenne doit être désigné par le Parlement européen, c’est-à-dire les représentants des citoyens, comme le suggèrent les articles 9A et 9D du Traité de Lisbonne.

En conséquence, les partis politiques représentés au Parlement européen doivent, suffisamment tôt avant les élections européennes de 2009, répondre à la question : Quel sera votre candidat à la présidence de la Commission ?

http://www.elect-your-president.eu/