06 mai 2008

Europe sociale, mondialisation et protection des travailleurs

Paris 6 mai La décision la plus efficace qu’ait prise l’Europe pour répondre au défi de la mondialisation demeure largement ignorée. La création récente du fonds d’adaptation à la mondialisation a déjà permis la reconversion de dizaines de milliers de salariés victimes directes ou indirectes des délocalisations. Ni à droite, ni à gauche on ne fait connaître cette action. Nul ne demande l’augmentation de dotations budgétaires encore insuffisantes et surtout l’assouplissement de critères trop rigides qui réservent le bénéfice du fonds aux victimes de licenciements massifs de la part de grandes entreprises. Quand on parle en France d’Europe sociale, on pense surtout aux services publics et davantage pour protéger les services nationaux que pour promouvoir ces services européens qui seraient source d’économie et d’efficacité dans bien des domaines. On oublie la nécessité de répondre à l’angoisse de la masse des gens qui se demandent quand viendra leur tour. Ce n’est pas en prolongeant l’agonie d’entreprises non compétitives mais en assurant la reconversion dans les meilleures conditions de leurs salariés que l’on relèvera le défi de la mondialisation. C'est en montrant à quoi sert l'Europe que l'on réduira le fossé qui s'est creusé entre elle et les catégories menacées.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,
je voulais vous remercier pour votre présence à la conférence d'hier soir à Sciences Po et surtout m'excuser, ou plutôt vous présenter nos excuses au nom des organisateurs pour le changement de salle de dernière minute et le retard. J'ai moi même été prévenu très tard et je voulais vous prévenir personellement mais je n'avais pas votre numéro de téléphone sur moi. J'espère que vous avez tout de même apprécié ce modeste débat.
Amitiés, David Soldini