Paris, 18 février. La proclamation de l’indépendance du Kosovo avec l’appui de l’Union me paraît soulever deux questions. Est-il conforme aux valeurs européennes de reconnaître le droit à l’autodétermination d’une ancienne province de la Serbie, le Kosovo, tout en refusant de reconnaître ce même droit à la minorité serbe du Kosovo ? Quand va-t-on commencer à réfléchir aux modalités d’adhésion d’une multitude de petits Etats balkaniques auxquels l’application des règles actuelles, six députés au Parlement, un commissaire, un minimum de voix au Conseil, donnerait une influence totalement disproportionnée dans les institutions ?
En revanche, on peut se féliciter de l’attitude constructive des gouvernements qui, tout en s’opposant à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo, ont accepté l’envoi par l’Union d’une mission de 2000 fonctionnaires pour conforter le nouvel Etat.
18 février 2008
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