Paris 18 mai 07
En s'entourant de collaborateurs naguère eurosceptiques, tels le premier ministre ou le conseiller Guaino, et d'autres euroenthousiastes, tels MM. Kouchner et Jouyet, le président de la République lance à nos partenaires et à l'opinion des signaux contradictoires. Peut-être souhaite-t-il conserver une grande latitude d'action et d'arbitrage. Ceux qui, comme moi, sont, depuis toujours, convaincus que l'avenir de notre pays , sa faculté de continuer à exister sur la scène du monde et plus généralement la capacité des Européens d'influencer la globalisation forment des voeux pour que notre diplomatie abandonne cette schizophrénie qui lui fait souhaiter une Europe forte sans lui en consentir les moyens institutionnels et budgétaires. Puisse la nouvelle équipe et son chef comprendre que pour construire l'Europe, il faut être capable de la faire aimer, pour ce qu'elle est et aussi pour ce qu'elle pourrait être. C'est ce que le président sortant n'a pas réussi. C'est ce à quoi je tente modestement de contribuer en publiant un livre intitulé "Aimer l'Europe".
18 mai 2007
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