Paris 9 janvier Ci-dessous la réponse à une question de mon fils sur le manque de sex-appeal de l'euro.
La croissance relativement faible de l'euroland a pour cause les rigidités structurelles dans les trois principaux pays de la zone, avec en plus pour l'Allemagne le poids de la réunification mais en contrepartie des réformes plus avancées qu'en France et en Italie. Sans l'euro, la France et l'Italie auraient été contraintes de dévaluer et de s'imposer une cure de rigueur, modèle Mitterrand 83. Preuve que l'euro n'est pour rien dans la faible croissance, l'Espagne, la Finlande et l'Irlande connaissent une croissance rapide à l'intérieur de la zone. Le reproche que l'on pourrait adresser à l'euro serait plutôt de retarder la sanction des déficits.
Cela dit, l'euro serait plus attractif s'il s'accompagnait d'une réelle coordination des politiques économiques, d'une stratége commune face à la mondialisation (notamment prise en charge des victimes des délocalisations et de leur reconversion, enfin décidée mais avec des moyens insuffisants) et de l'adoption d'une Constitution européenne accomplissant la mutation de l'UE en Union politique.
09 janvier 2007
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