Paris 30 décembre
Après une nouvelle interruption, j'adresse mes meilleurs voeux à celles et ceux qui veulent bien me lire et reprends mes commentaires sur l'actualité européenne.
Ce sera hélas pour constater que les deux principaux candidats à la présidentielle, non seulement ne font rien pour dissiper les mensonges qui ont conduit à l'échec du referendum, mais continuent à attribuer à l'Europe des difficultés qui tiennent plutôt à l'incapacité de nous réformer. Ainsi, à les en croire, l'euro et Trichet seraient responsables de la vie chère et du chômage. Or, s'il y a eu des arrondissements abusifs au début, voilà des années que l'euro nous protège des dévaluations, de l'inflation et des politiques de rigueur qu'en l'absence d'union monétaire, nos déficits persistants nous auraient valus. De même, jamais les taux d'intérêt n'ont été aussi bas que depuis l'euro, ce qui aurait dû favoriser la croissance si elle n'était entravée par mille obstacles bureaucratiques, à commencer par l'inflation législative et réglementaire.
Il en est de même sur la crise constitutionnelle. Ne tenant aucun compte de ce que les 18 partenaires qui ont ratifié le traité, dont plusieurs après notre non, nos candidats entretiennent des illusions sur la possibilité de sortir de la crise sans réforme des institutions ou avec un minitraité qui miraculeusement reprendrait seulement ce qui nous convient. Ce sera l'objet de mon prochain commentaire.
30 décembre 2006
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