Les deux défis qui faisaient l’objet de mon dernier message
n’ont pas été relevés. Le refus d’une répartition équitable des réfugiés et demandeurs
d’asile, notamment de la part de pays bénéficiant largement de la solidarité communautaire
est tout aussi désolant que la totale incompréhension mutuelle qu’illustre le référendum
grec. L’ancien président de la BCE Jean-Claude Trichet propose de donner un pouvoir
d’arbitrage à une instance réunissant parlementaires européens et nationaux. Rien
ne permet d’espérer que les gouvernements se plieraient à cet arbitrage non prévu
par les traités dont on sait la difficulté de les modifier. Une nouvelle crise s’ouvre
qui démontrera une fois de plus combien il est difficile de concilier puissance
collective et maintien des souverainetés nationales.
06 juillet 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire