Platier 27 août 09
L’accent mis sur les bonus ne devrait pas faire oublier les dérives qui ont conduit les banques à se détourner de leur métier de base pour se livrer à des spéculations sans rapport avec l’économie réelle et comportant des risques non mesurés. Les experts indépendants s’accordent à préconiser l’octroi à la Banque centrale européenne, qui a fait preuve d’une parfaite maîtrise au plus fort de la crise, de la supervision des banques. Une forte position franco-allemande en faveur de la BCE ou d’un organisme proche d’elle (pour ménager les susceptibilités britanniques) permettrait d’aborder les prochaines discussions européennes et internationales dans de meilleures conditions. Il est paradoxal de confier à Michel Camdessus une mission dans ce domaine et de ne pas suivre les recommandations formulées par la commission qu’il a présidée.
27 août 2009
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