04 mars 2009
A crise mondiale remèdes mondiaux
Paris, 4 mars. Le dernier sommet européen de dimanche n’a marqué aucun progrès en direction d’un plan cohérent de sortie de crise. La bénédiction donnée à des plans nationaux mal coordonnés et qui parfois se contrarient est affligeante. Face à une demande qui s’est effondrée, à quoi sert-il de soutenir la production d’automobiles invendables ? La logique voudrait que les aides publiques soient strictement réservées à la mise au point de voitures propres et à l’aide aux travailleurs privés d’emploi. Un signe d’espoir cependant : dans un article paru dans le supplément économie du Monde daté du 3 mars, le célèbre éditorialiste du Financial Times, Martin Wolf fait appel au FMI, considère que ses ressources « doivent atteindre un tout autre ordre de grandeur » et se déclare favorable à l’émission de droits de tirage spéciaux. Quand les gouvernements admettront-ils que, hormis le sauvetage nécessaire des banques, leurs interventions individuelles par la course à l’endettement et au déficit budgétaire ne font que ruiner un peu plus la confiance et ne sont pas à la mesure d’une crise mondiale qui appelle des remèdes mondiaux ?
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